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Spécialisation de prise en charge
Spécialisation de prise en charge
Conduites addictives

L’addiction se caractérise par l’impossibilité répétée de contrôler un comportement et la poursuite de ce comportement en dépit de la connaissance de ses conséquences négatives. La notion de conduite addictive comprend à la fois les addictions aux substances psychoactives mais également les addictions comportementales, sans substances psychoactives.

Difficulté spychologique avec troubles du comportement

Un trouble psychique, qui peut être également désigné sous les termes de trouble psychiatrique ou encore de trouble mental, désigne un ensemble d’affections et troubles d’origines très différentes entraînant des difficultés dans la vie d’un individu, des souffrances et des troubles du comportement. Les troubles psychiques touchent toutes les populations, sans distinction de sexe ou d’âge. Ces troubles peuvent être chroniques ou permanents. La dépression, les addictions et les troubles liés à la consommation de drogues ou d’alcool, l’anxiété et les phobies, les troubles de comportement alimentaires, les troubles schizophréniques, bipolaires ou borderlines sont des exemples de troubles psychique.

Déficience à prédominance motrice

De manière simplifiée, on parle de déficience motrice lors d’une atteinte de la mobilité des membres supérieurs et/ou inférieurs, quelle qu’en soit la cause. La marche et/ou la préhension et/ou la coordination peut être défaillantes. Des troubles d’élocution ou neuro-perceptifs peuvent se rajouter. Le handicap moteur est généralement visible : déambulation difficile ou disharmonieuse, problèmes d’équilibre, utilisation d’un fauteuil roulant manuel ou électrique, de cannes ou de toute autre aide à la locomotion, sauf dans certains cas comme les traumatisés crâniens sans séquelles apparentes. Les situations rencontrées sont donc diverses. Elles peuvent être de naissance ou les conséquences d’un traumatisme ou d’une maladie acquise au cours de la vie, stabilisées ou évolutives. Vous trouverez ci-dessous quelques exemples. La liste n’est évidemment pas exhaustive.

Démence dégénérative

La démence est un syndrome, généralement chronique ou évolutif, dans lequel on observe une altération de la fonction cognitive (capacité d’effectuer des opérations de pensée), plus importante que celle que l’on pourrait attendre du vieillissement normal. Elle affecte la mémoire, le raisonnement, l’orientation, la compréhension, le calcul, la capacité d’apprentissage, le langage et le jugement. La conscience n’est pas touchée. Une détérioration du contrôle émotionnel, du comportement social ou de la motivation accompagne souvent, et parfois précède, les troubles de la fonction cognitive. La démence est causée par un ensemble de maladies et de traumatismes qui affectent principalement ou dans une moindre mesure le cerveau, comme la maladie d’Alzheimer ou l’accident vasculaire cérébral. La démence est l’une des causes principales de handicap et de dépendance parmi les personnes âgées dans le monde. Elle est particulièrement éprouvante, non seulement pour les malades, mais aussi pour les soignants et les familles. La démence est une réalité méconnue et suscite l’incompréhension, ce qui engendre une stigmatisation et des obstacles au diagnostic et aux soins. La maladie a des conséquences qui peuvent être physiques, psychologiques, sociales ou économiques pour les soignants, les familles et les sociétés.

Handicap psychique

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) identifie le handicap psychique à partir des déficiences psychiques (troubles du comportement, de l’humeur, de la conscience…). Le handicap psychique est la reconnaissance d’une limitation de la participation d’une personne à la vie sociale du fait de troubles psychiques graves qui perdurent et entraînent une gêne dans le quotidien. Les troubles psychiques sont des perturbations de la santé mentale. Ils sont la conséquence de diverses maladies mentales (affection qui perturbe le comportement de la personne) : les troubles graves de la personnalité (personnalité borderline, par exemple), certains troubles névrotiques graves comme les TOC (troubles obsessionnels compulsifs), les Troubles du Spectre Autistique (TSA) ou troubles du développement (TDE), les psychoses : altération de la perception du rapport à la réalité (schizophrénie par exemple), les troubles de l’humeur : maladies de l’affect (exemples : dépression ou troubles bipolaires) Le handicap psychique se distingue par un déficit relationnel, des difficultés de concentration, une grande variabilité dans la possibilité d’utilisation des capacités alors que la personne garde des facultés intellectuelles normales.

Handicap à prédominance cognitive

La loi de 2005 reconnait pour la première fois la notion de handicap cognitif. Au-delà de l’ampleur des troubles, il s’agit d’évaluer l’ampleur de leurs répercussions dans la vie quotidienne (la loi parle de limitation d’activités et de restrictions de participation). Toute personne doit avoir accès aux droits fondamentaux : santé, éducation, formation, travail, ressources, … Or à l’heure actuelle, principalement par manque de connaissance des troubles cognitifs, de nombreux obstacles contribuent à l’inégalité des droits et des chances pour les personnes présentant ces types de troubles qui se retrouvent alors exclues à différents niveaux. La notion de handicap cognitif désigne la situation de handicap qui touche les personnes souffrant de dysfonctionnements neuropsychologiques dont Coridys se préoccupe depuis sa création, défendant l’idée qu’une politique nationale doit prendre en compte l’ensemble de la population concernée.

Handicap à prédominance cognitive avec troubles du comportement

Le handicap cognitif caractérise une situation de handicap liée aux dysfonctionnements des activités cognitives (intellectuelles et émotionnelles) de la personne. Les activités cognitives (ou mentales) sont issues de l’activité mentale et regroupent les capacités à agir, à apprendre et à s’adapter. On parle alors de la mémoire, du langage, de l’attention, de la construction d’un geste, du raisonnement, de la résolution de problème…. Le handicap cognitif est le retentissement fonctionnel des perturbations des activités mentales sur la vie sociale. Il est pathologique, qualifiable et mesurable. La plupart du temps, il se présente comme un handicap « invisible ». Il est susceptible d’évoluer positivement dans le temps par le réentraînement cognitif et les mises en situation (travail, bénévolat, participation à des activités de loisirs…)

Maladies d'Alzheimer et apparentées

La maladie d’Alzheimer n’est pas une maladie mentale mais une maladie neurologique, c’est-à-dire du système nerveux, qui entraîne une perte de communication entre les cellules nerveuses et la mort de ces cellules.

déficience auditive grave

On parle de déficience auditive grave lorsque le seuil d'audition est de minimum 70 dB. On distingue alors la déficience auditive sévère (seuil d'audition compris entre 71 et 90 dB) - les personnes qui en souffrent n'entendent que les sons à très forte intensité, perçoivent vaguement la parole criée... - et la déficience auditive profonde (seuil d'audition supérieur à 90 dB) dans laquelle il n'y a pratiquement pas de perception auditive et dans laquelle aucune parole n'est perçue.

déficience intellectuelle

On entend par déficiences intellectuelles la capacité sensiblement réduite de comprendre une information nouvelle ou complexe, et d’apprendre et d’appliquer de nouvelles compétences (trouble de l’intelligence).