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Prises en charge spécialisées
Prises en charge spécialisées
Adaptation d'appareillage

Les appareils et aides techniques pour personne handicapée sont normalement pris en charge par l'Assurance maladie. Vos interlocuteurs : Le médecin prescripteur : Une prescription médicale est obligatoire, y compris pour le renouvellement de prise en charge. Le médecin conseil : Il est sollicité si les éléments contenus dans votre dossier sont insuffisants pour décider d'une prise en charge. Le fournisseur : Votre fournisseur doit être agréé. Le service social : Il intervient lorsqu'une prise en charge supplémentaire est nécessaire en cas de dépassements de tarifs. Il vous aidera à rechercher des financements complémentaires auprès d'organismes ou d'associations.

Maîrise de la lecture et de l'écriture du braille

Le système repose sur six points dont les combinaisons débouchent sur la réalisation de 63 signes permettant de réaliser l’ensemble des lettres de l’alphabet, de couvrir tous les accents, de produire les signes mathématiques et scientifiques et d’établir une musicographie complète permettant aux artistes aveugles une pratique remarquable de la musique. Les alphabets du monde entier recourent aujourd’hui au système braille.

Maîtrise de la langue des signes française (LSF)

L'interprète en langue des signes traduit des échanges entre des personnes sourdes qui pratiquent la langue des signes et des personnes entendantes qui parlent en français. Son rôle est de transposer à la fois les propos mais aussi et surtout le sens et le contexte. A la différence des interprètes de langues vocales, l'interprète en langue des signes est à la fois un interprète de liaison (entre un sourd et un entendant) et un interprète de conférence. Ils intervient non seulement dans des congrès et des colloques mais il peut aussi traduire des réunions en entreprises, des entretiens de recrutements, des rendez-vous chez le médecin, chez le notaire, chez le banquier, des rendez-vous sociaux, administratifs ou judiciaires Depuis quelques années, il s'est ouvert également à la visio-interprétation : l'interprète derrière une webcam traduit à distance des appels téléphoniques entre une personne sourde (qui dispose également d'une webcam) et un interlocuteur entendant. L'interprétariat en LSF nécessite une grande capacité d'adaptation et une certaine mobilité car l'interprète en LSF change d'endroit, d'horaires et de domaine tout le temps. Avant son intervention, il doit se documenter sur le sujet et le contexte pour pouvoir faire la meilleure interprétation possible. Equilibre et capacité de recul sont aussi des qualités à avoir car l'interprète peut être confronté à des situations conflictuelles, à l'annonce de mauvaises nouvelles.... La LSF est reconnue comme une langue à part entière depuis la loi du 11 février 2005. Il existe aujourd'hui environ 500 interprètes LSF en activité alors que pour répondre aux besoins il en faudrait environ 6 fois plus. L'interprète peut être salarié d'une entreprise, d'une institution (établissement scolaire) d'une agence d'interprétariat, d'une association, d'une organisation internationale ou fonctionnaire européen ou international. Il peut également exercer comme indépendant et être rémunéré à la mission. Dans ce cas, charge à lui de soigner son réseau et sa réputation, de démarcher pour trouver des clients.

Maîtrise de la langue parlé complété (LPC)

Le LPC est un complément à la langue orale et à la lecture labiale. Ce n’est pas une langue en soi. En pratiquant le Langage parlé complété, on associe à chaque phonème prononcé (son) un geste de complément, effectué par la main autour du visage. À chaque son, ce geste associe une des 5 positions de la main, à l’une des 8 clefs effectuée avec les doigts. C’est la combinaison de ces clés et positions de la main qui permet au sourd de visualiser l’entier du langage oral. Ce système permet d’éliminer toutes les ambiguïtés dues aux sosies labiaux. En lecture labiale, les sons « pa », « ba » et « ma » sont perçus de la même façon. A ces trois sosies correspondent trois codes différents du Langage parlé complété, permettant ainsi de les différencier clairement. Tout comme il y a des sons qui ne se voient pas sur les lèvres : « k » et « r ». Le LPC leur donne des clés distinctes qui permettent de voir ces sons invisibles. Pris isolément, les codes du Langage parlé complété n’ont que peu de signification en soi. C’est leur association avec la lecture labiale qui permet la compréhension totale du langage oral (la lecture labiale seule ne donne qu’environ 35% du message oral, le reste doit être deviné par la personne sourde ou malentendante). Le LPC facilite également l’apprentissage des langues étrangères aux personnes sourdes ou malentendantes par la visualisation des sons à prononcer.